Enguerrand dit « Le Francien », de Malrepast

Enguerrand de Malrepast - Maurepas actuel - (De sable au loup passant d’or) est un petit chevalier Francien de la Neustrie (située entre la Seine et la Loire) et plus précisément de l’Hurpois, qui correspond actuellement au département de l’Essonne et de la région sud de la grande banlieue parisienne.

Il est vassal du chevalier de Philippe de Lévis (D’or au trois chevrons de sable), famille apparentée à la maison de Chevreuse, de Maurepas et des Bordes (les premiers écrits qui font mention de Philippe de Lévis sont datés de 1181). Enguerrand apparentée à cette illustre famille est par conséquent à son service. Il est donc membre d’une déjà ancienne famille Yvelinoise (Yvelines est un mot celte qui signifie : « Abondante en eau »).

Le destin d’Enguerrand de Malrepast bascula le jour ou un seigneur et amis de Philippe de Lévis, demanda à ce dernier en retour d’un service rendu, une escorte pour accompagner sa famille en pèlerinage en terre Sainte. Philippe de Lévis accepta et ordonna à chacun de ces vassaux de lui donner cinq chevaliers pour constituer cette escorte. Ainsi, Enguerrand, parmi d’autres, se retrouva désigné pour représenter la famille de Malrepast dans cette aventure. Après maintes péripéties, qu’il serait trop long de compter ici, il se retrouva à Tripoli, avec les quelques survivants de l’attaque de son convoi. Sa mission étant à ses yeux un échec, c’est tout naturellement qu’il se mit au service de son hôte car le déshonneur de n’avoir pu mener les pèlerins à leur destination et la honte qu’il en ressentait le poussèrent à rester loin des siens, en Terre sainte.

Articles

Le gambison d’Enguerrand de Malrepast


Le gambison est un élément constitutif d’une bonne armure. En effet, là ou le haubert de maille prévient du tranchant des lames et des pointes de certains projectiles, il est inefficace contre les chocs et les impacts occasionnés par ces armes. Aussi l’adjonction d’un vêtement rembourré ou capitonné permet d’amortir l’onde des coups et d’empêcher la trop forte pénétration des pointes. Dans ce domaine, l’archéologie ne nous a laissée que trop peu de (...)