Guy de Naplouse

Guy de Naplouse est né en Terre Sainte au milieu du XIIeme siècle.  Apres son adoubement, il a été nommé Ra’is de Neapolis (Naplouse) par le Roi Amaury en 1174 et ce jusqu’en 1185. En tant que Ra’is « de ville », il préside la Cour des Syriens de la ville de Naplouse et entretient en raison de cette fonction de nombreux contacts avec les musulmans et syriaques de la cité.
La Cour des Syriens est une juridiction locale, instituée par Godefroi de Bouillon lui-même au lendemain de la conquête. Composée d’un président (Guy) et de jurés, elle a pour fonction de régler les différents, autres que commerciaux ou judiciaires, entre les membres de toutes les communautés, excepté les Latins.
Bien que président, Guy ne joue aucun rôle dans la décision prise par les jurés, et n’a qu’un avis consultatif.

Naplouse faisant partie du domaine royal et ayant accueilli la Reine Melisende jusqu’à sa mort en 1161, Guy a eu souvent à faire avec le Roi Baudoin. Il sert aussi loyalement de témoin a son seigneur, Balian d’Ibelin.

Guy est un simple chevalier (qui ne doit qu’un chevalier à la Couronne en cas de guerre) et perçoit un fief en argent, dit fief-bezant. Bien que ses revenus soient faibles, le fait qu’il représente le Roi l’oblige à avoir 2 tenues distinctes : une tenue de travail et une tenue de cour, une Tunicella (qu’il porte en présidant la cour des Syriens).

Articles

Un acte de vente


En mai 1185, Guy de Naplouse a décidé de se séparer des terres que lui avait données le roi Amaury. Celles-ci bien qu’à proximité de Naplouse ne lui étaient d’aucune utilité. Après de nombreux contacts avec les moines de l’abbaye de Sainte Marie de la Vallée de Josaphat, un accord fut conclu. L’acte fut signé et les moines lui donnèrent une copie de l’acte de vente consigné dans un rotulus. Texte : "In nomine Sancte et Individue Trinitatis Patris et Filii et (...)

Une Lampe à huile


En Terre Sainte, différents modes d’éclairage sont avérés à la fin du XIIeme siècle et peuvent être regroupés en 3 "familles" : les torches, les bougies et les lampes à huile. Les torches, fabriquées en général à base de résine, sont rarement utilisées en intérieur, pour d’évidentes raisons d’enfumage et de risque d’incendie. Elles restent néanmoins un éclairage de choix en extérieur et sont présentes en tant que tel dans l’iconographie relative au Royaume de (...)

Foulard


Commun à différentes cultures présentes en Terre Sainte au XIIe siècle, le port du turban n’est pourtant pas représenté dans l’ iconographie des États latins. Celle-ci montre en revanche un foulard long, enserrant le cou et pouvant être utilisé comme couvre-chef. Si la représentation de Longinus (figures 1-2) portant un foulard est peut-être symbolique pour les chrétiens d’Orient (le foulard se retrouve dans des représentations plus tardives du centurion figure 2), (...)