Ursin le sans lieu dit « Basile »

Ursin, (souvent appelé Urs) est né le jour de la nativité au milieu du XIIe siècle en Île de France. Dernier fils d’un petit seigneur local, il finit son apprentissage et se prépare à sa cérémonie d’adoubement qui devrait avoir lieu après la Pâques. Il espère une fois son intronisation dans le monde de la chevalerie pouvoir acquérir, avec l’aide de son père, une marche et épouser la femme qu’il aime, encore en secret, Virginie.

Après la Noël il décide de faire sa demande officielle auprès du père de Virginie. Il le connait bien Guillaume le roux qui est en fait son parrain depuis plus de treize ans et seigneur de son père. Mais sa demande est refusée, Virginie étant promise à un des frères de Ursin. Les deux amants décident de s’enfuir. Il enlève sa femme une nuit de février et part en direction de l’est sans un sous. Pour vivre il part vers l’est et se loue aupres de different seigneur. Il rejoint la Russie et se met au service d’un senior druzhina pour lequel il participe au dressage et la formation des chevaux. Il finira responsable des écuries. Quelques années plus tard il entend parler du comté de tripoli qu’il décide de rejoindre. Le senior druzhina lui offre une paire d’éperon en gage d’amitié. Ursin rejoint le compte de Tripoli avec sa femme et se met à son service dans les écuries.

Le surnom de Basile lui sera donné pour son gout des décorations sur tout, une allusion moqueuse au Basileus de Constantinople .

Il rejoint Jehan le Poestat à la demande du compte de Tripoli et se met à son service en tant « maréchal de son écurie ». Il sélectionne, dresse et entretient la cavalerie de Jehan. Sans le sou lors de son départ d’Europe, il porte toujours une armure en cuir et un simple casque à genastières. C’est un équipement qui lui convient car il aime être à l’aise pendant l’apprentissage des chevaux au sein de la mêlée, même si il se trouve un peu léger par moment, surtout quand il accompagne son nouveau seigneur dans des charges parfois irraisonnées.

Actuellement il monte et dresse Melchior, un cheval que Jehan a fait venir d’Europe du nord alors qu’il lui avait plutôt conseillé de prendre un cheval de la région, encore la marque de l’inexpérience de ces jeunes chevaliers arrivant en Terre Sainte...

Articles

Melchior


C’est un entier frison de 10 ans qui a la gentillesse de supporter tout ce que je lui demande. Le frison est la plus vieille race d’Europe à ce jour (des vestiges découverts ont été datés de plus de 3000 ans). Il est clair que la race originelle n’a sûrement rien à voir avec le modèle actuel. Le "grand cheval de frise" comme l’appelle César n’était pas mono couleur comme maintenant mais je n’ai pas d’information particulière sur sa morphologie à (...)

La selle


La selle, d’une forme moderne pour l’époque, est un prototype en lamellé collé basé sur plusieurs sources iconographiques. Les patin sont en bois de forme moderne (du type Mac Lellan) afin de voir comment fonctionne le cheval avec un minimum de risque. J’espère pouvoir faire le même modèle avec des patins droits, le tout en bois massif. A suivre. Elle repose sur une couverture pliée en quatre. Un tapis en laine avec quelques broderies la recouvre. Elle est maintenue par (...)

Bouclier en amande


Bouclier en amande très incurvé, classique en notre période. Il est recouvert de cuir et les bords ont reçu des bandes de rawhide (cuir brut) afin de solidifier le tout, autre interprétation possible du cerclage parfois représenté (voir à ce propos la page de Guilhem). L’intérieur comporte un système d’attaches déduit de diverses enluminures (voir quelques sources sur la page de Per Braz, qui n’est même pas chevalier, oooouhhhh !!! sur la page de Per (...)

Eperons


Eperons forgés et dorés à l’or. Source russe XIIe. Fabrication Piotr Vasin, de la Druzhina du Prince

Broigne de cuir


L’armure est en cuir de vachette rembourré en fourrure, avec de la peau de porc en doublure. La source est un manuscrit du troisième quart du XIIe siècle hongrois. Le rajout des cordes est une inspiration personnelle, pratique contre les armes de tranche et peu encombrante. Fabriquée par Yann Kervran

Casque à facial à fond plat


On trouve les premières sources pour ce casque vers 1180, et ce modèle se démocratisera dans les 40 ans qui suivront. Il est peint, comme cela se faisait régulièrement, vraisemblablement pour protéger de la rouille avant tout. (conseil personnel : éviter les petits losanges...) Casque forgé avec soudure à chaud. Artisan : Pascal Renoux Le laçage du casque se fait à l’aide d’un lacet amovible. Il n’y a pas de source particulière pour ce système d’attache, mais il (...)